Cetait au temps ...

Un beau roman, une triste histoire

Rendez-vous en terre inconnue

Alors que se profile le prochain rendez-vous ancestral, fixé au troisième samedi du mois, je m’aperçois qu’il tombe le 19 mars. La date n’est pas anodine. En ce 19 mars 2022, on commémore la fin théorique de la guerre d’Algérie, il y a tout juste 60 ans. Est-ce que ce sera ma prochaine destination ?

Il s’agit bien d’un rendez-vous en cette terre inconnue, mais je me suis trompée de date, je me retrouve de l’autre côté de la méditerranée un siècle plus tôt, nous sommes en 1862.

Je prends pieds dans la petite cité d’El Affroun, avec l’espoir d’y rencontrer mes collatéraux bertrésiens partis chercher une vie meilleure en terre d’Afrique.

Ef affroun

EL-AFFROUN est situé dans la plaine de la Mitidja, au pied des dernières ramifications d’un des contreforts de l’Atlas. Etabli entre deux cours d’eau l’Oued DJER qui coule à son voisinage immédiat, et le Bou-Roumi situé plus à l’Est, le lieu, n’était pas franchement propice à l’établissement d’une ville.

Afin de rendre la région apte à recevoir les familles venues de France, Il fallut, avec l’aide de l’armée, assécher les marécages par des canaux de dérivation des eaux, défricher, arracher les joncs, les aloès et autres plantes invasives. Des fièvres paludéennes décimèrent les travailleurs attachés à ces opérations exténuantes.

La Mitidja fut longue à peupler. Si dès 1841, quelques familles de colons s‘étaient installés à BLIDA, en septembre 1848, seulement, on fondait EL-AFFROUN, puis en 1851 BOU-ROUMI, Son annexe, distante d’un kilomètre.

Je me promène dans la petite cité et pénètre dans « la maison du colon ». Il me semble que c’est l’endroit approprié pour mes recherches.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une maison. Tout au plus un baraquement. Un agent de l’administration, gros ventre, grosse moustache, grosse voix, m’interpelle en roulant les r :

« Qu’est ce qu’elle cherche la petite dame ?

      - Je suis à la recherche de cousins éloignés qui ont quitté notre village natal pour émigrer en Algérie.

      - Il n’y a pas d’émigrés ici, ma petite dame. Sachez que l’Algérie c’est la France.

      - Oui, bien sûr Monsieur, je vous prie d’excuser cette maladresse.

      - Qu’est ce qu’elle sait de l’Algérie, la petite dame ? »

Algere france

Il m’énerve un peu avec cette manière de me parler à la troisième personne, et, en même temps, sa grosse voix m’impressionne. Je ne peux pas lui répondre qu’on ne m’a rien appris là-dessus à l’école et que, même 160 ans plus tard, le sujet est encore chaud bouillant !

J’explique ma vision de l’histoire. 

La conquête

Tout a commencé en 1830.

La France est alors gouvernée par un vieux roi, Charles X, qui n’a pas bien perçu le caractère révolutionnaire des Français et l’impossible retour sur le long terme à une monarchie à l’ancienne.

En ce début d’année le climat général est lourd. L’hiver rigoureux achève de déstabiliser l’économie qui a déjà souffert de mauvaises saisons en 1827 et 1828. Le prix du pain s’est envolé, comme celui des autres denrées. L’industrie tourne au ralenti, la mécanisation, qui est un progrès en soi, a mis sur le carreau beaucoup de petites mains. Ce que l’on appelle aujourd’hui les « petits boulots » souvent effectués par les enfants de l’époque. Des troubles éclosent partout dans le pays.

C’est alors que germe, courant mars, dans la tête du roi et de ses conseillers, l’idée d’une expédition militaire en Algérie. Voilà une diversion qui pourra occuper l’armée et donner un peu d’éclat à la couronne. C’est que le spectre de l’épopée napoléonienne plane encore et pourrait donner des idées de coup d’état à quelques chefs militaires. Oisiveté étant mère de tous les vices, mieux vaut anticiper.

L’expédition va être rondement menée, le 9 juillet arrive à Paris la nouvelle de la conquête d’Alger.

Fort de ce succès, le roi pense avoir affermi son pouvoir et promulgue son idée de gouvernement par ordonnances.

La première suspend la liberté de la presse. La deuxième dissous la Chambre des députés. La troisième réduit le nombre des élus et modifie le système électoral.

Le résultat ne se fait pas attendre : dès le lendemain le peuple se soulève, les Parisiens dressent des barricades, c’est la révolution de 1830, les « trois glorieuses » journées de juillet. Elle porte sur le trône Louis-Philippe, le roi citoyen qui aura la lourde tache de pacifier à nouveau la Nation.Conquete algerie 750x420

Hochement de tête de mon interlocuteur et sourire narquois, j’ai affaire à un bon républicain pour qui un « roi citoyen » est une imposture. Je continue.

Dans les premiers temps, si on n’exclut pas l’arrivée d’aventuriers venus de toutes parts, la présence française en Algérie et essentiellement d’ordre militaire. Ce sont les soldats laboureurs, un fusil dans une main, un outil dans l’autre. C’est aussi la Légion Etrangère, nouvellement crée, elle débarque à Alger en 1831. Elle n’a rien à défendre, elle a tout à conquérir.

 La région est administrée par des chefs militaires et, s’il faut n’en citer qu’un, ce sera l’homme à la casquette, le General Bugeaud.

Rentré en France, après sa victoire sur Abdel-Kader il déconseillera, dans un rapport, la colonisation, l’Algérie étant « une possession onéreuse dont la Nation serait bien aise d’être débarrassée ». A défaut d’être entendu, il s’efforcera d’associer l’armée aux grands travaux publics permettant de recevoir ultérieurement la population civile.

Nouveau hochement de tête, accompagné cette fois d’un sourire d’approbation.

1830-1848. Les dix-huit années qui séparent ces deux périodes n’ont pas été de tout repos. La France a connu la révolte des canuts, à Lyon et dans d’autres villes, après que la révolution industrielle et la libéralisation de l’économie ont profondément dégradé les conditions de vie des ouvriers et des artisans. Dans le même temps, éclataient une insurrection républicaine à Paris et une chouannerie en Vendée.

Toutes ces crises économiques, politiques et industrielles, ont engendré une importante migration des Français vers la Capitale. Paris subit et souffre d’un afflux sans précédent d’arrivants. La population double en cinquante ans. Changer de vie, ils en rêvent tous !

Hélas malgré une politique de grands travaux et des subventions pour encourager l’économie, les faillites se multiplient, le chômage explose.

Les familles s’entassent dans des logements insalubres. C’est la misère au quotidien. Ouvriers sans travail, artisans sans commandes, commerçants sans clients. La faim, le froid, l’inactivité, la violence, les enfants livrés à eux même. La capitale, c’est à la fois les Misérables d’Hugo et les mystères de Paris d’Eugène Sue. Les conditions sont réunies pour le déclenchement de la troisième révolution française et l’avènement de la deuxième république, caractérisée par l'adoption définitive du drapeau tricolore grâce à Lamartine.

drapeau tricolore 1848

La colonisation

« Comment s’appellent les personnes que vous recherchez, ma petite dame ?

    - Eh bien, il s’agit des familles DELHAYE-PLET, DELHAYE-WANECQ et LECHEF-DELHAYE. Tous apparentés.

    - Vous allez m’expliquer chaque cas »

J’obtempère :

Parmi les parigots de Bertry, Marcel DELHAYE et son épouse Angélique PLET originaire de Caudry.  Le couple, avec trois jeunes enfants, tire le diable par la queue. Aussi, dès que la rumeur circule, il tend l’oreille. On raconte que le gouvernement va débloquer cinquante millions pour envoyer des volontaires peupler l’Algérie. Chacun aura son lopin de terre, sera logé et nourri. On privilégiera les familles avec enfants.

Dès le 20 septembre Paris se couvre d’affiches. Le décret promet : une terre de 7 à 10 hectares à mettre en culture, une maison construite aux frais de l’Etat, le transport gratuit jusqu’à la colonie agricole et la nourriture assurée pendant trois ans au colon et à sa famille.

231519 colonisation de l algerie avis aux ouvriers image de propagande

La famille s’empresse de retirer une fiche de candidature qu’elle présentera à la commission, accompagnée d’une fiche d’état civil, un certificat médical, et un certificat de bonne vie et mœurs. Le temps d’accomplir toutes les formalités, elle est fin prête pour le grand départ qui a lieu en septembre 1849, c’est le convoi numéro 10 à destination de la colonie de Jemmapes.

Le voyage, au départ de Paris, allait se dérouler successivement par canaux sur des péniches à fond plat tirées par des haleurs ; par la Saône et le Rhône sur des bateaux à vapeur, par chemin de fer d’Arles à Marseille avant d’embarquer sur des bateaux à vapeur pour les différents ports de la côte algérienne. Il y aura 17 convois entre 1848 et 1849.

Convois 1848

 

Le fonctionnaire consulte ses fiches :

Marcel DELHAYE, son épouse Angélique PLET, et leurs trois enfants ont bien embarqué sur le bateau vapeur le Sphinx, direction Philippeville. Malheureusement le plus jeune des enfants Marcel, âgé de 3 ans est mort en méditerranée, pendant le trajet.

Sphinx

Pour les autres, leur campement a été installé par une compagnie du 8è de Ligne. Hébergement précaire sous les guitounes, maigre rata, climat capricieux, fièvres et choléra morbus deviennent vite le lot quotidien de la fragile communauté. Beaucoup vont mourir, dont Adolphine 7 ans, et Jules 5 ans dès le mois de novembre. Choléra Morbus. Il est vrai que l’épidémie s’est à nouveau abattue sur toute l’Europe, les ports sont les premiers touchés.

Cinquante familles, plus ou moins rescapées parmi les plus touchées, sont rapatriées. Votre famille en fait partie.

 

– Je découvrirai que Marcel est décédé, à Paris le 11 avril 1850, à l’âge de 41 ans. Je n'ai pas retrouvé la trace de son épouse Angélique –

Delhaye plet

 

 

Je présente ma deuxième famille :

Elie DELHAYE et son épouse Marcelline WANECQ, ont cinq enfants, âgés de 2 à 17 ans à leur arrivée dans leur colonie à Blida. Notre village a reçu des autorités locales une transcription de décès pour le père, mort de Dysenterie à l’hôpital de Blida en mars 1849, puis une seconde notification pour le décès par dysenterie de la plus jeune des enfants, Catherine, en novembre 1849. Que sont devenus les autres ?

Blida rue et hopital militaire algerie vieille carte postale

 A nouveau l’employé d’administration feuillette ses archives :

« Je n’ai pas d’Elie DELHAYE. Ni aucune autre personne dont vous me parlez.

      -  Ce n’est pas possible, Sophie, Louis, Elie, Philippe, regardez à nouveau !

      -  Voyez vous-même, ma petite dame !

Il a bien fallu que je me rende à l’évidence. Je n’ai trouvé aucune archive les concernant, en dehors des transcriptions à l’état civil de Bertry. J’ai cherché toutes les orthographes possibles, DELAHAYE, DELEHAYE, DESHAYE. J’ai finalement trouvé le décès de la petite Catherine sous le patronyme DELET.

Quant à Marcelline WANECQ, elle se remarie à Jean-Baptiste LEROY, colon originaire de Saint-Vaast-en-Cambrésis, ensuite... Plus aucune trace du couple.

Delhaye wanecq​​​​​​​

Je tente ma chance avec la troisième et dernière famille :

Anne Sophie DELHAYE a épousé, à Bertry en 1838, le jeune Louis LECHEF, charron de son métier. Le couple a eu cinq enfants à Bertry. Ils sont partis nettement plus tard que les autres, probablement entre 1854 et 1855, dans quelles circonstances, je l’ignore. Ils ont vécu à Bou Roumi, près d'ici.

Village colons

 

Mon interlocuteur, la mine contrite, me répond d’une voix ou perce l’accablement :

Le jeune Louis Napoléon, 4 ans est décédé en février 1856, rapidement suivi par son frère Benoit 8 ans, en mars de la même année.

L’année suivante, en 1857, c’est la petite Anne Sophie qui disparaît à l’âge de 20 mois, née sur le sol Algérien c’était la 6è enfant du couple.

Fin 1858 c’est l’hécatombe, en raison d’une épidémie. Elle touche d’abord Julie Victoire, 20 ans, tout juste mariée depuis deux mois, puis sa sœur Aimée, et enfin la mère de famille, Anne Sophie.

Le père ne survivra que quelques mois. Il disparait en octobre 1859.

Je suis abasourdie par cette avalanche de morts. Toute la famille a été décimée.

Lechef delhaye

Epilogue

Je quitte la Maison du Colon, le cœur gros. Lors de ce voyage lointain je n’ai rencontré que des fantômes.

Retour en 2022, toutes les radios parlent des Accords d’Evian de Mars 1962.

J’aurais pu vous parler également des familles AFCHAIN, FAREZ, HERBET, LEFEBVRE,  LEMAIRE, LENGLET, POULAIN, SEIGNIEZ, qui toutes ont perdu un ou plusieurs membres de leur famille, dans les premiers temps de la colonisation.

Arrivés en Algérie, la déception est grande : ni bananiers, ni orangers, ni champs de blé : la terre est couverte de ronce, l’armée les accueille parfois l’arme au bras, comme des émeutiers. Les Républicains avaient rêvé de l'Algérie comme du pays où leur utopie pourrait prendre forme, ils ont « survendu » le projet à des populations qui ne demandaient qu’à rêver. La désillusion ne pouvait qu’être au rendez-vous.

Les colons arrivant avant que les maisons ne soient faites, on doit les loger provisoirement dans des baraques en planches couvertes de tuiles et divisées en compartiment par des cloisons qui n’atteignent même pas le plafond. Promiscuité gênante, dont nos colons s’accommodent fort mal !

Quant aux édifices publics : église, mairie, gendarmerie, école, salle d’asile, leur construction est remise à plus tard. On installe provisoirement l’église dans une baraque : deux compartiments, dont on abat la cloison.

L’eau manque, le village dispose de deux sources. C’est l’eau de la première source qu’on propose d’utiliser, grâce à la construction de bassins et de conduites, mais les travaux hydrauliques s’effectueront très lentement. En attendant il faudra péniblement s’approvisionner par portage.

Le climat est malsain. Les Colons sont aussi peu préparés que possible à l’effort extraordinaire qui leur est demandé. Ils ne possèdent ni les aptitudes physiques, ni les connaissances nécessaires à un bon agriculteur. Ouvriers, artisans, la plupart d’entre eux n’ont jamais manié ni la pelle ni la pioche.

De 1848 à la fin du XIXe siècle, l'histoire d'EL-AFFROUN est l'histoire douloureuse de la plupart des villages de colonisation, de leurs débuts souvent tragiques, dans des territoires infestés de paludisme, avec le typhus, le choléra, la dysenterie endémiques.

Au-delà des commémorations, c’est à tous ces morts que je pense et j’avais à cœur de partager avec vous, Bertrésiens, ce moment d’émotion.

El affroun la rue d alger

Date de dernière mise à jour : Dim 20 mars 2022

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Commentaires

  • André Douay
    • 1. André Douay Le Sam 02 avr 2022
    Bonjour Dominique,
    Excellent travail de mémoire, bien nécessaire pour ces petits colons dupés sur un Eldorado promis.
    Je rejoins le commentaire de Nicole Chaudet, tout le monde a été trompé, éternel recommencement !

    Continue à nous émerveiller par ces retours dans le temps.
    • Dominique LENGLET
      • Dominique LENGLETLe Sam 02 avr 2022
      Merci beaucoup André, ton avis me touche. Amitiés
  • VERONIQUE ESPECHE
    Un superbe RDV, qui retrace toute la rudesse de cette période d'installation en "qualité" de colon
  • Marie-Laure Dupuy
    • 3. Marie-Laure Dupuy Le Dim 20 mars 2022
    Je viens de lire cet article en entier. Très très intéressant, et terrible aussi. Merci pour ces informations, on entend surtout des histoires des pieds-noirs d'origine italienne, espagnole...... Mais rarement au sujet des français.
    • Dominique LENGLET
      • Dominique LENGLETLe Dim 20 mars 2022
      Merci pour ces encouragements
  • Maurice Leclercq
    • 4. Maurice Leclercq Le Dim 20 mars 2022
    J'y suis allé bien malgrès moi, pas comme colon mais comme troufion comme on disait à l'époque, aujourd'hui 60 ème anniversaire de la fin des hostilités j'ai assisté à la cérémonie de comémmoration à la mémoire de ceux qui n'on pas comme moi eu la chance d'en revenir, et pour la première fois j'ai eu la sensation d'avoir pris un coup de vieux, on ne rend pas assez hommage à tous ces défricheurs qui comme les appelés du temps y ont laissé leur vie.✝.
  • Nicole Chaudet
    • 5. Nicole Chaudet Le Dim 20 mars 2022
    Merci Dominique pour ce beau morceau d'histoire, qui me touche, tu t'en doutes, énormément. Ma grand mère, Louise Javel est née à Jemmapes comme son père Jean Hilaire Javel. C'était son grand père Hilaire Javel qui avait quitté Arbois avec l'intention de travailler la terre. Il y avait de multiples façons d'être "colon". Les amis des puissants se sont fait attribuer d'immenses territoires qu'ils ne pouvaient bien évidemment pas cultiver eux-même. Ceux là, bien à l'abri à Paris ont fait venir de la main d'oeuvre de France, mais aussi de Minorque, de Malte, d'Alicante, de Sicile, de Corse, du Roussillon et de Catalogne. Il y a eu les idéalistes (comme mon ancêtre) qui pensaient pouvoir construire un monde nouveau, il y a eu les "morts de faim" qui s'illusionnaient en pensant enfin avoir une chance de s'en sortir, il y a eu les déportés comme les communards et autres citoyens qui inquiétaient le pouvoir, il y a eu les patriotes comme les alsaciens qui souhaitaient rester français après la guerre de 70 (comme l'autre partie de ma famille).... En ces temps de commémoration où l'histoire une fois de plus est caricaturée, où ce magnifique pays qu'est l'Algérie et son peuple est toujours malheureusement aux mains corrompues du FLN, je salue ta publication humaniste. Merci de rendre hommage à tous ces morts anonymes.
  • DUMOULIN Jean-Luc
    • 6. DUMOULIN Jean-Luc Le Sam 19 mars 2022
    Oui, comme tu dis, quelle bien triste histoire cette volonté de colonisation ! Que n'a-t-il écouté les préventions de Bugeaud dont je connais bien la maison de son enfance à Lanouaille où j'ai servi comme Cdt de Brigade entre 1999 et 2004. Une belle et grande maison bourgeoise au milieu d'un parc arboré à l'extérieur du village entre Lanouaille et Dussac à proximité de la route reliant Lanouaille à Thiviers en Périgord Vert. Tous les ans est célébré à l'automne l'anniversaire de la création des comices agricoles par Bugeaud le Maréchal laboureur.
    Eh oui, si le gouvernement l'avait écouté, il n'y aurait pas eu tous ces déracinement inutiles avec tous tous ces morts dus aux épidémies ,et, quelques décennies plus tard De Gaulle n'aurait pas été obligé de "comprendre" les algériens qui voulaient rester dans leur crasse. Mais qu'est-ce qu'on a été foutre là-bas. A part le pétrole, il n'avait rien à offrir ce pays, qui en plus n'existait même pas officiellement. Ce n'était qu'un ramassis de tribus disparates qui se battaient entre elles sans arrêt.
    Enfin, on ne refait pas l'Histoire.

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