Cetait au temps ...

Général Guy Delfosse (1925-1984)

Le general de division guy delfosse 58 ans avait pris son poste a lyon durant l ete qui precedait il commandait la 5e region de gendarmerie photo fournie par la gendarmerie 1711487

Dans un monde où les héros semblent disparaître et où les valeurs s’effritent, j’ai voulu redonner vie à l’histoire de Guy Delfosse, né le 29 novembre 1925

Parce que son parcours, cent ans après sa naissance, demeure un modèle de fidélité, de courage et d’humanité.

Et parce que, plus que jamais, nous avons besoin de repères.

Il y a un peu plus de quarante ans, un souffle glacé traversa Bertry.

La nouvelle, relayée par les médias, parvint d’abord en bribes, chuchotée, puis confirmée : le général Delfosse venait d’être abattu à Lyon.

L'enfant du devoir

L’effet de sidération fut immédiat. Dans chaque foyer, on se précipita vers la radio ou la télévision, comme frappé d’incrédulité, cherchant désespérément des précisions.

Un fils du village venait de tomber, et cette mort, violente et injuste, résonnait comme un coup porté à tous. À Bertry, ce n’était pas le général Delfosse qui était mort, mais Guy, le fils d’Arthur. Sous les médailles et les uniformes, il restait avant tout un enfant du pays, qui avait grandi entre le clocher et les écoles, avant de porter au loin les valeurs de courage et de devoir.

Pour les jeunes générations, son nom n’est peut-être plus qu’une rue, une plaque de granit au détour du cimetière. Mais pour ceux qui l’ont connu, ou simplement entendu évoquer par leurs aînés, Guy Delfosse était un visage, un nom prononcé avec respect, un exemple d’ascension et de droiture.

Il faisait partie de ces hommes dont on pouvait dire, sans hésiter : « Il a fait honneur au village. »

La famille Delfosse, parents et enfants

Les racines du courage

Chez les Delfosse, le mot devoir n’était pas une abstraction mais une sorte d'héritage transmis de génération en génération.

Le père, Arthur Delfosse, s’était engagé à vingt ans, en 1912, pour trois ans, puis la guerre éclata. À l’issue du conflit, il était adjudant, décoré, marqué par six années de front. Il reprit du service après l’Armistice, se maria entre deux affectations, et prolongea encore son engagement. Au total, quinze années sous l’uniforme, avant de quitter l’armée en 1927.

L’année suivante, la famille revint s’installer définitivement à Bertry : un retour aux sources. C’est là que grandirent ses enfants — Ginette, Guy et Jacques —, sous le regard bienveillant de leur tante Pauline, institutrice du village, et dans l’ombre des disparus :

Le petit cousin André Delfosse, « Mort pour la France » à Verdun en 1916.

L’oncle Georges Delfosse, pionnier de l’aviation, mort en 1923 lors d’un entraînement près de Châteauroux.

Ces figures héroïques, marquées par le service et le sacrifice, tracent dès le plus jeune âge le destin de Guy, né deux ans après la disparition de son oncle — celui-là même qui lui légua son second prénom. Jacques, né quelques années plus tard,  suivra un parcours similaire.

Regiment alfred

 

L'enfance d'un fils du devoir

De vieilles photos de groupe témoignent encore de son enfance à Bertry : Celle des Petits Chanteurs à la Croix de Bois du village,  où Guy, en soutane blanche, pose le regard sérieux et appliqué. Ou cette autre, prise en 1934 dans la classe de M. Taine, probablement lors d’une fête scolaire ou de fin d’année. Les élèves s'alignent, en costume marin, casquette crânement fichée sur la tête. Le jeune garçon semble beaucoup s'amuser de la situation.

Élève studieux, Guy Delfosse se distingue rapidement. Sous l’œil à la fois exigeant et bienveillant de ses instituteurs, il cultive ce goût de l’effort et de la rigueur qui ne le quittera plus. En 1937, à seulement 12 ans, il décroche le premier prix cantonal du certificat d’études, une fierté pour sa famille et pour l’école de Bertry. Puis, il quitte son village, ses proches et ses amis pour intégrer l’École d’Épinal des "enfants de troupe".

Lors de ses retours au village pendant les vacances, il n’oublie jamais ses camarades. Toujours  enthousiaste et rassembleur, il improvise, avec des camarades,  des camps scouts, des journées d’aventure dans les alentours de Bertry. On le voit déjà à la tête d’un groupe, veillant sur les plus jeunes, donnant des consignes avec cette autorité naturelle qui, plus tard, deviendra sa marque de fabrique.

Bertry chanteurs gd

Ecole bertry 1

L'étudiant

La vie est rude à Epinal, au climat éprouvant, s'ajoutent la séparation de la famille et les rigueurs de l'internat.

Ce choix, qui peut paraître précoce aujourd’hui, s’inscrivait pourtant dans la logique de l’époque : L’école n’étant pas encore obligatoire jusqu’à 14 ans, à 12 ans, cerfificat d'études en poche, venait l’heure des décisions : entrer dans la vie active, ou prolonger les études.  

Guy emprunte celle du service et de la discipline. Est ce par réelle vocation, ou par l'exemple d’un devoir à perpétuer, comme un flambeau ?

 Servir. Instruire. Protéger.

Lorsqu'arrive la guerre, dès la rentrée scolaire de 1939, l'école d'Epinal se replie à Niort, puis au printemps 1940, à Montélimar. A l'automne, Guy entre en seconde, il effectue sa rentrée  à l'école d'Autun, repliée à Valence. 

Les locaux sont précaires. La caserne, nullement prévue pour recevoir un établissement scolaire. Des bâtiments de fortune réaménagés à la hâte. On manque de tout : de chauffage, de livres, de papier, de nourriture. Les uniformes s’usent, les repas se réduisent. Les contacts avec la famille, isolée en zone interdite, sont impossibles.

Apparues sous l’Ancien Régime, les compagnies d’enfants de troupe furent officiellement organisées par Napoléon Ier en 1803. Ces jeunes, souvent orphelins ou fils de militaires, étaient recueillis par l’armée dès 10-12 ans. Ils recevaient une éducation complète (scolaire, morale et militaire) au sein d’écoles spécialisées, comme celles de Saint-Cyr, Autun ou Aix-en-Provence.

Encadrés par des sous-officiers, ils apprenaient les rudiments du métier des armes tout en suivant un enseignement général. À 18 ans, ils pouvaient s’engager comme sous-officiers, formant ainsi l’ossature des régiments. Ce système, qui perdura jusqu’à la fermeture des dernières maisons d’enfants de troupe en 1984, a forgé des générations de soldats, dont beaucoup accédèrent aux plus hauts grades.

Dans ce chaos, un esprit se forge : celui de la solidarité et du courage tranquille.

Ces adolescents poursuivent leurs études avec acharnement. On leur enseigne que servir, c’est d’abord tenir bon. Cette période de privations et d’instabilité façonne durablement le caractère des futurs officiers.

Leur devise :  « S'instruire pour mieux servir ».

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L'homme, l'époux, le père

On retient souvent de Guy Delfosse l’image du général en uniforme, droit, le regard clair et le port altier. Pourtant, avant tout, il fut un mari et un père, un homme de famille pour qui le sens du devoir n’a jamais étouffé la tendresse.

C’est par l’intermédiaire de sa sœur Ginette, alors élève à l’École normale de Bourges, qu’il rencontre Geneviève Caquin, elle aussi future institutrice. À cette époque, Guy est jeune élève officier à Saint-Cyr.

Les échanges entre les étudiants de Saint-Cyr et les normaliennes sont fréquents. Les jeunes militaires trouvent parmi elles des correspondantes, héritières d’une tradition née pendant la Grande Guerre : celle des « marraines de guerre ». Ces jeunes femmes écrivaient aux soldats pour leur offrir soutien, nouvelles du pays, amitié et réconfort. 

C’est ainsi que Guy, grâce à sa sœur et à ses camarades, entre en contact avec Geneviève. Leurs lettres s’échangent d’abord amicales, puis deviennent plus personnelles. De ces mots partagés naît une affection sincère, puis un amour profond. Ce qui n’était qu’un lien épistolaire se transforme en une promesse d’avenir.

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Ils se fiancent en 1946, unis par des mois de confiance et de complicité. À son retour d’Indochine, ils se marient. Geneviève quitte alors sa classe pour le suivre aux quatre coins du monde, au gré des affectations de son époux.

Les premières années de leur vie commune se déroulent en Algérie, à Philippeville, où naissent leurs deux filles, Nicole et Guylaine, au tournant des années 1950.

Puis viendront d’autres horizons : Madagascar, Tananarive, la Vendée, le Nord, la Provence…

G delfosse Madagascar

Chaque mutation est une nouvelle aventure, un nouvel équilibre à trouver. Dans les logements de fonction, malgré les déménagements incessants, Geneviève recrée à chaque fois un foyer : une table accueillante, des livres, des photos accrochées au mur. De cette vie nomade naît un troisième enfant, Hugues, et Une famille unie, non par les murs, mais par la force de l’attachement.

Pendant que Guy repart en mission outre-mer, Geneviève reste en France avec leurs enfants. Elle affronte seule les séparations et l’incertitude, élevant les enfants au rythme des lettres venues de loin. Pour le soldat, la distance fait partie de son engagement, mais elle pèse sur son cœur.

Entre la vie militaire et la vie de famille, chacun apprend à trouver son équilibre, fait de patience et de confiance.

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L'officier

Formé dans les écoles militaires, Guy Delfosse passe par Cherchell, en Algérie. Ce centre d’instruction, où se forge à la fin de la Seconde Guerre mondiale une génération d’officiers français, marque le début d’une carrière exemplaire. Il s’y distingue rapidement.

Officier parachutiste, il est déployé au Tonkin, dans le nord de l’actuel Viêt Nam, alors sous domination coloniale française. Cette région montagneuse, traversée par le fleuve Rouge, est l’un des foyers les plus violents du conflit d’Indochine : un territoire de rizières et de villages, où la France, après 1945, tente désespérément de préserver un empire en déclin.

Pendant huit années, Guy Delfosse y sert dans des conditions extrêmes — chaleur étouffante, fièvres tropicales, embuscades quotidiennes. Au cours de ses années de bravoure, il sera gratifié de cinq citations, dont une à l'ordre de l'armée, et sera fait chevalier de la Légion d'honneur  pour « titres exceptionnels de guerre  ».

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C’est là, sur le terrain, qu’il forge les principes qui guideront toute sa carrière : la solidarité entre soldats, l’obéissance éclairée, et le poids des décisions quand des vies sont en jeu. Après l’Indochine, sa carrière se poursuit en Afrique du Nord — Algérie, Tunisie Puis à Madagascar —, à une époque charnière où la France redessine sa présence outre-mer.

Répatrié en 1955, après la perte de l'Indochine, Guy, alors capitaine dans l'armée de terre, infléchit son parcours. Il s'oriente vers la gendarmerie et est admis à l'école des officiers de Melun. A sa sortie, il commande l'escadron de gendarmerie mobile d'Hirson, dans l'Aisne, un retour "théorique" à proximité de ses origines, puisqu'il le conduit au Maroc et en Algérie ! Il prend successivement la tête du centre d’instruction des gendarmes auxiliaires à Auxerre, de la Légion de gendarmerie PACA, puis de la région de Rennes (Pour le détail de son parcours professionnel consulter sa page Wikipedia)

En 1983, promu général de division, il est nommé à Lyon pour diriger la région de gendarmerie du Rhône. Ceux qui l’ont connu se souviennent d’un homme intègre, exigeant, mais profondément humain : un chef respecté parce qu’il savait, avant tout, respecter ses hommes.

1984 - le drame

Le 27 mars 1984, à Lyon, le général Delfosse se rend à pied, en tenue, à son agence bancaire, située rue Victor-Hugo, à proximité de la caserne. Deux hommes font irruption : des membres du groupe terroriste Action directe.

Que faire ? Se coucher et subir, ou bien résister ? Le général Delfosse ne se pose pas la question.  Il tente de s’interposer pour raisonner les braqueurs. Il est abattu à bout portant. Cinq balles mettent fin à la vie d’un homme de devoir.

À Bertry, Pauline Delfosse, sa tante, l’institutrice tant aimée, s’effondre en apprenant la nouvelle. Hospitalisée à Cambrai, elle succombe à une crise cardiaque quelques jours plus tard.Les jours qui suivent sont chargés d’émotion. Une première cérémonie solennelle, en présence des plus hautes autorités civiles et militaires, se tient à la cathédrale de Lyon, devant une foule de gendarmes venus lui rendre un dernier hommage. 

En reconnaissance de son engagement et de son sacrifice, il est élevé, à titre posthume, à la dignité de Grand Officier de la Légion d’honneur. Cette distinction, l’une des plus hautes dans l’ordre national, souligne l’exemplarité de sa carrière et son dévouement à la Nation.

Par ailleurs, une citation à l’ordre de la Nation lui sera décernée peu après sa disparition, honorant ainsi sa mémoire et son sens du devoir.

Action directe :  groupe terroriste d'extrême gauche actif en France dans les années 1980.

Ce mouvement  prônait la lutte armée contre l'État et le système capitaliste. Ses actions violentes — attentats, assassinats ciblés et braquages — visaient des représentants de l'autorité, des symboles économiques et des figures institutionnelles.

Issu des mouvements autonomes et révolutionnaires post-soixante-huitards, il s’est illustré par des actions meurtrières, des attaques de banques, des braquages et des assassinats et a revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats en France.

Funerailles gendarme

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Sous les ors de la République et le faste des honneurs militaires, les visages fermés de sa famille rappellent que derrière l’uniforme, c’est un père, un époux, un fils que la violence a arraché trop tôt.

Puis le convoi funéraire quitte la ville pour rejoindre Coust, ce village du Cher où le général avait choisi de vivre sa retraite et d’établir sa dernière demeure.

C’est là qu’il repose désormais, dans la sérénité du cimetière communal.

 

La famille la mere et ses trois enfants entre dans la primatiale saint jean dignite d une famille marquee dans sa chair dignite d une autre famille la gendarmerie decapitee ecrivai

Quelques jours plus tard, Bertry se rassemble à son tour pour les funérailles de Pauline Delfosse. La cérémonie, sobre et émouvante, devient aussi un hommage au neveu disparu, à ce fils du pays que beaucoup n’avaient pu accompagner jusqu’à Lyon.

Au cimetière, sur la tombe familiale, une plaque de granit scelle à jamais la mémoire du général et de sa tante Pauline, l’institutrice, emportée par le chagrin quelques jours après lui.

Quelques lignes sobres, sans emphase, qui disent l’essentiel : la fierté, la douleur, la gratitude.

 

« 27 mars à Lyon, 7 avril à Bertry :

ces dates réuniront vos noms à jamais.

Votre conscience aiguë du devoir,

votre politesse simple et naturelle,

ont conquis le cœur des Bertrésiens.

Nombreux sont ceux venus prier,

en hommage à l’exemple laissé à leurs enfants.

Merci, Guy. Merci, Pauline. »

Plaque cimetiere bertry

Mémoire vivante

Une rue porte, depuis les années 90,  le nom du général Delfosse, rappel discret mais constant de ce qu’il incarna : le courage, la loyauté, la fidélité à la parole donnée.

À travers elles, c’est tout un village qui s’exprime — celui qui l’a vu grandir, partir, puis revenir dans la mémoire collective. Les passants s’arrêtent devant cette pierre, ils n’y lisent pas seulement deux noms, mais une leçon de vie et de droiture, transmise en silence, de génération en génération.

Depuis, Bertry n’a rien oublié. Quarante ans ont passé, et le souvenir, lui, demeure intact.

Guy Delfosse, jusqu’à son dernier souffle, a vécu selon les devises qui guidaient sa vie :

celle des parachutistes — « Vaincre ou mourir » —

et celle de la Gendarmerie — « Pour la Patrie, l’Honneur et le Droit ».

 

 

inauguration rue Bertry

Rue Georges Delfosse Bertry

Epilogue

Le général Guy Georges Delfosse repose aujourd’hui à Coust, dans le Cher, le village où il rêvait de finir ses jours paisiblement. Son épouse, disparue en 2022, l’a rejoint dans le même caveau.

Quant aux auteurs du crime :  Max Frérot, le tireur, ancien élève de l’AFPA et militant lié à AD, souvent associé à la branche lyonnaise, a été libéré en juillet 2010. André Olivier : figure de la branche lyonnaise d’Action directe. Arrêté en 1986, condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité pour plusieurs assassinats dont celui du général Delfosse. Il a été libéré le 14 octobre 2024, sortant sous condition, avec port d’un bracelet électronique.

Si leurs propres enfants de Geneviève et Guy  ont suivi d’autres chemins, la tradition du service et de l’engagement s’est poursuivie dans la famille, portée par les descendants de Jacques et de Ginette, le frère et la sœur de Guy.
Parmi eux, plusieurs ont choisi à leur tour la voie de l’armée, de la gendarmerie ou de la police scientifique — comme un fil invisible reliant les générations.

G delfosse 2

Un peu de généalogie

Les Delfosse ne sont pas, à l’origine, une vieille famille bertrésienne. Le premier ancêtre à s’installer à Bertry fut Jean-Baptiste Delfosse, né en Belgique vers 1828. Il arriva dans le Nord de la France lors de la grande vague d’émigration belge, une période où de nombreuses familles traversaient la frontière pour trouver du travail. 

Jean-Baptiste devint cantonnier aux chemins de fer du Nord, un métier stable et respecté, symbole de la France industrielle en pleine modernisation. En 1860, il épousa à Bertry Virginie Rosalie Lenglet, une fille du pays. Cette union marqua l’enracinement définitif de la famille dans le Cambrésis. (Pour la petite histoire, les Delfosse me sont donc apparentés par les Lenglet, mais aussi par les branches maternelles Tamboise de Montigny !)

De leur mariage naquirent cinq enfants, dont Marie Louise qui épousa François Halle, Césarie et Rosalie, dont j'ai perdu la trace, Auguste Delfosse, qui fit choix de s’établir en région parisienne au début du XXe siècle, et  Paul, qui resta au village et y fonda à son tour une famille. C’est de ce dernier que descendent Arthur Delfosse (le père du général) et son frère Georges, aviateur mort tragiquement en 1923.

Remerciements

Un profond merci à Nicole Cottin Delfosse, Anne Masson Delfosse et Éric Delfosse pour leur temps, leur patience, et pour avoir permis que la mémoire de leur père, de leur oncle, continue de vivre à travers ce récit. Sans leur générosité — leurs souvenirs, leurs archives, leurs photographies —, ces pages ne seraient restées qu’une simple évocation généalogique. Grâce à eux, elles deviennent un hommage vibrant .

Date de dernière mise à jour : Ven 24 oct 2025

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