Cetait au temps ...

Q comme Quievrain (Bataille)

Quievrain

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Un peu de géographie

Quiévrain est une ville de Wallonie, sur la frontière, qui depuis 1713 divise l’ancienne province du Hainaut en deux parties, française (Valenciennes) et belge (Mons). Globalement le village belge de Quiévrain, fait face au village français de Quiévrechain.

La route qui, jusqu’au milieu du XIXe siècle et l’invention du chemin de fer, menait de Paris vers les Pays-Bas utilisait le seuil du Cambrésis et la vallée de l’Escaut, par Cambrai, Valenciennes et au-delà Mons ou Gand. Ville-frontière, Quiévrain était donc la porte d’entrée du territoire devenu le Royaume de Belgique en 1830.

1792 1794  

Retour à l’histoire

Un premier engagement dite « combat de Quiévrain », opposant la France à la Première Coalition, s’est déroulé, sous la Révolution française, les 29 et 30 avril 1792. (Wikipédia)  Il sera suivi de la Bataille de Quiévrain, le 1er mai 1793. Les parties prenantes restent identiques.

Cette bataille perdue n’est pas dramatique en soi, si ce n’est qu’une fois de plus le territoire est traversé par les troupes, mais elle rappelle le souvenir de la défection du Général Dumouriez, ce héros de Valmy passé de héros de la révolution à traitre à la patrie !

Charles François DUMOURIEZ,  né à Cambrai le 26 janvier 1739 Décédé le 14 mars 1813 à Londres. Après une rapide étude de sa généalogie, il ne semble pas avoir de racines en Cambrésis, il y est né par circonstance.

Ouf l’honneur est sauf !

Ouf !

 

Date de dernière mise à jour : Sam 19 nov 2022

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Commentaires

  • Briqueloup
    Une ancêtre est née vers 1792 à Mons. Je ne connais pas bien l'histoire de cette région, aussi cela m'intéresse que ses parents aient pu entendre le bruit de la bataille.
  • LENGLET
    • 2. LENGLET Le Dim 20 nov 2022
    Et tu vas de Bertry à Quiévrain à pied... certes, nous sommes en 1793.
    • Dominique LENGLET
      • Dominique LENGLETLe Lun 21 nov 2022
      En 1793, effectivement c'était le moyen de locomotion le plus pratiqué par les armées, les fantassins ont toujours été les plus nombreux. ils avançaient au rythme de "paille-foin" scandé par le tambour, les conscrits ignorant leur droite et leur gauche.

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